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15 août 2008

Narnia 2 : Le Prince Caspian

narniaaffiche

Je l'ai vu début juillet... Le 13, pour être exacte. (Tout ce temps, déjà ?)

Si vous saviez à quel point je l'ai attendu, ce film.. A quel point nous l'avons attendu. J'ai regardé la bande-annonce des milliers de fois, j'ai l'impression, en ne pouvant retenir mes frissons. Je voulais retrouver les enfants Pevensie.

Nous étions deux (Mon Ange et moi) à avoir les yeux brillants, à trépigner d'impatience,et à maudire les pubs bien trop longues. Et soudain, le noir complet, et la magie opère. Dès le début, mon coeur se serre, quand Peter fait remarquer à Edmund qu'il n'avait pas besoin de son aide, après la bagarre dans le métro. Je souffre avec le cadet, comme j'ai, il me semble, distribué les coups avec lui. Et quelques minutes plus tard, nous débarquons à Narnia. Et il y a cette joie qui s'empare de moi, me parcourant de la tête aux pieds. Je souris à l'Ange à côté de moi. On y est, enfin. Combien de temps avons-nous attendu cet instant ? Trop longtemps, je crois. Ce n'est pas sans émotions que je découvre les ruines de Cair Paravel.

Il y a ce moment, où les enfants Pevensie se saisissent de leurs cadeaux, et où, bien sûr, Edmund n'a rien à emporter. Là, d'autres images viennent se superposer au film, et je revois distinctement le garçon avec la Sorcière Blanche. Si seulement je l'avais en face de moi, celle-là.

Et voilà qu'elle ne reste pas un vague souvenir, puisqu'elle apparaît devant Caspian et Peter. Je hurle intérieurement au Prince de ne pas lui prendre la main, mais il ne semble pas m'entendre. Et là, alors que je ne m'y attends pas, quelqu'un brise la glace dans laquelle se tient la Sorcière. Et je vois apparaître avec joie Edmund. C'est alors qu'il lance cette phrase assassine à l'encontre de son frère : "Je sais, tu n'avais pas besoin de moi." Et pour la première fois, je craque. Des larmes coulent sur mes joues, sans que je puisse les en empêcher.

Durant le duel qui oppose Peter à Miraz, j'ai un noeud dans le ventre. Et si Peter ne s'en sortait pas ? Je suis tellement prise dans le film, que j'en oublie que j'ai lu les livres, et que je connais l'issue de ce combat. Tant mieux. Je profite encore plus, je crois. Peter se déboîte l'épaule, et nous avons presque droit à des confidences entre les deux frères. L'aîné amorçe la discussion, et je retrouve enfin Peter et son visage humain, le Peter que j'aime. Mais Edmund remet à plus tard les aveux et déclarations.

Il y a tout de même une scène qui nous a fait rire, Mon Ange et moi.. Celle de la procession des souris, avec la cornemuse, et le chef (dont je n'arrive pas à me souvenir du nom) sur un brancard. Il a perdu sa queue, et toutes les souris s'apprêtent à couper la leur, juste avant qu'Aslan n'intervienne. Et c'est là que mon rire s'étrangle dans ma gorge. Les mots qu'Aslan prononcent me font monter les larmes aux yeux. Je ne m'en rappelle plus exactement, mais.. Aslan disait qu'il ne rendait sa queue à la souris pas tant pour sa fierté, mais pour l'amour que les autres souris semblaient lui porter.

Et, déjà, la fin. Les enfants quittent Narnia. Peter et Susan n'y reviendront plus. Pourquoi n'ont-ils plus droit à cette chance ? Ils n'ont même pas l'air offusqué, ou quoi que ce soit. J'aurai aimé qu'ils y restent, tous les quatre. Les larmes coulent à nouveau.

Toutefois, il y a quelque chose que je n'ai pas aimé dans ce film. C'est la relation Susan/Caspian. Je sais que l'Ange est du même avis que moi. Peut-être qu'elle a fait rêver des tas de gens, mais pas nous. Pourtant, nous rêvons plus souvent qu'à notre tour. Le film n'avait pas besoin de ça. (D'ailleurs, une telle relation n'existe pas dans le livre, si ?) Les dernières répliques qu'ils ont échangées m'ont consternée..

"Cela n'aurait pas fonctionner entre nous..."

"Pourquoi ?"

"J'ai 1300 ans de plus que vous"

Franchement, je ne m'y fais pas.

Mon Ange et moi, on reste assises sagement, attendant la toute fin, ce que beaucoup de gens ne font pas. On reste plongées dans nos pensées, et lorsque la musique s'arrête et que l'écran redevient blanc, nous sortons. Heureuses. 

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